Shakespeare à Venise

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Le décor se compose de 250 peintures de la Renaissance vénitienne provenant pour la plupart des églises et des palais de la cité des Doges. Le rideau se lève sur une scène en clair-obscur où se mêlent le faste et l'artifice du théâtre élisabéthain, et l'on découvre la Venise rêvée de Shakespeare.

 LE LIVRE  

Shakespeare et Venise : un voyage littéraire inédit

En publiant les pièces du célèbre dramaturge anglais dont les intrigues se déroulent à Venise – Le Marchand de Venise et Othello – accompagnées des peintures de la Renaissance vénitienne, nous ­présentons l’œuvre de Shakespeare sous un jour ­nouveau et achevons un idéal intellectuel : réunir l’un des plus grands auteurs dramatiques et l’une des plus belles villes du monde, tout en dressant un tableau panoramique des arts de l’époque. Les choix éditoriaux que nous avons fait tout le long des quatre années nécessaires à cette édition ont été dictés par une rigueur et une exigence à la fois littéraire, picturale et critique, et par le désir d’inviter le lecteur à lire et rêver les pièces d’une manière inédite. L’iconographie précieuse que l’on trouve page après page souligne la singularité de chaque pièce car elle recrée l’univers shakespearien, lui-même inspiré par une Venise imaginaire faite de faste et de songes. Ce livre séduira ainsi, en français et en anglais, tant les amoureux de théâtre, les passionnés de Shakespeare et les rêveurs de Venise, que les amateurs de peinture, les spécialistes d’art et les historiens exigeants.


L'ICONOGRAPHIE

« Venise se perpétue telle que l’ont décrite et célébrée la plus féconde
des écoles de peinture italienne, des Bellini à Tiepolo, et le cortège des gloires d’Occident,
de Pétrarque à Montaigne, de Dürer à Shakespeare… ».

Philippe Braunstein, in Venise, portrait historique d’une cité.

Depuis Londres, Shakespeare est fasciné par la ­Sérénissime, qu’il devine et recréé dans ses pièces en s’inspirant de récits, mais également de gravures, de descriptions et d’œuvres évoquant une cité plus ou moins réelle. C’est donc sans quitter l’Angleterre que le célèbre dramaturge installe Le Marchand de Venise et Othello au cœur d’une cité des Doges qu’il n’a jamais vue de ses propres yeux. Pour recréer le décor de cette Venise rêvée par Shakespeare, nous nous sommes plongées dans la peinture de la Renaissance vénitienne, contemporaine au dramaturge. L’iconographie, depuis les toiles lumineuses de la première Renaissance jusqu’aux tableaux tourmentés de la Renaissance tardive, épouse les formes et les couleurs des deux pièces shakespeariennes et sublime leurs atmosphères. Le Marchand de Venise est illustré par les œuvres solaires de Vittore Carpaccio, des frères Gentile et Giovanni Bellini, du jeune Giorgione, de Cima da Conegliano – œuvres héritières de Botticelli dans la finesse du trait, la grâce et la transparence aérienne. Ces œuvres, si détaillées qu’elles semblent contenir plusieurs tableaux en un et plusieurs scènes en une, révèlent leur théâtralité essentielle. Les farces, travestissements, traits d’esprit et sous-entendus grivois de la pièce trouvent leur écho dans la lumière et la ligne.


LE TEXTE 

Visages de Venise
L’ouvrage se présente comme un diptyque dans lequel deux pièces se font écho. Face à face, comédie et ­tragédie montrent la cité sous un éclairage double : ville de la fête, du commerce, et des équipées lointaines dans Le Marchand de Venise ; ville du pouvoir, ville grave et tourmentée, ville-empire menacée au cœur de la nuit dans Othello, qui s’achève dans le désespoir et le sang. Shakespeare à Venise saisit ainsi la cité des Doges à un moment clef de son histoire : le passage de son apogée à son déclin.
L’intrigue du Marchand de Venise se déroule à une époque antérieure à sa rédaction. Elle prend place à la fin du xᴠᵉ siècle, alors que la cité est encore florissante : les plus grands artistes y séjournent, comme Antonello de Messine en 1465, Albrecht Dürer en 1494 ou ­Léonard de Vinci en 1500. Parallèlement, à partir de 1469, l’imprimerie arrive à Venise et contribue à faire de la cité un centre majeur de diffusion des écrits en Europe. Enfin, cette époque est aussi celle d’une forte expansion territoriale. Tout au long du xᴠᵉ siècle, Venise consolide ses possessions dans son arrière-pays et sur les mers, jusqu’à devenir le centre stratégique d’un empire maître du commerce mondial.

Plus d’information
ISBN 9782364370852
Nombre de pages 312
Hauteur (en cm) 24,5
Largeur (en cm) 33
Année de publication 2017
Format Relié
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